Le 18 janvier, Stéphane Plaza a été condamné à un an de prison avec sursis pour « violences habituelles par concubin ». Effondré après le verdict, il a décidé de faire appel. Suite à cette condamnation, M6 a suspendu ses émissions, et son absence des ondes de RTL s’est prolongée.
Présent dans Les Grosses Têtes depuis 2016, Plaza avait cessé ses interventions dès les premiers rebondissements de l’affaire. Selon un membre de l’émission, cette décision viendrait de l’animateur lui-même. Et Laurent Ruquier a confirmé le 22 février que son retour n’était pas envisagé avant la décision en appel.
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L’animateur change de défense
Stéphane Plaza a justifié sa décision de faire appel dans une lettre adressée aux franchisés de son réseau immobilier. Initialement, il souhaitait accepter le verdict pour clore rapidement l’affaire. « J’étais prêt, en accord avec la direction du réseau, à ne pas faire appel de mon jugement pour ne pas prolonger cette procédure », a-t-il confié. Cependant, la décision du parquet et d’une des plaignantes de contester le jugement l’a contraint à réagir : « Dans ces circonstances, je n’ai pas eu d’autre choix que de me défendre à nouveau en interjetant appel à mon tour. » Conscient des répercussions pour son enseigne, il a tenu à rassurer ses partenaires.
Pour renforcer sa défense, Stéphane Plaza a changé d’avocats, et s’est désormais entouré d’Antonin Gravelin-Rodriguez et Julien Roelens. Ces derniers dénoncent une instrumentalisation médiatique de l’affaire : « La décision du parquet de faire appel du jugement s’inscrit dans une logique jusqu’au-boutiste. » Ils estiment que leur client est victime d’un traitement injuste : « Le parquet s’obstine à vouloir faire de Stéphane Plaza un exemple au mépris des principes les plus fondamentaux de la procédure pénale. »
Stéphane Plaza violemment pris à partie pendant une manifestation
L’affaire judiciaire visant Stéphane Plaza engendre des répercussions importantes au sein de son réseau immobilier. Certains franchisés envisagent de se retirer, confrontés à des difficultés croissantes sur le terrain. « Ce qu’ils souhaitent aujourd’hui, c’est sortir en douceur et pouvoir mettre une autre enseigne parce qu’ils font face à des refus de mandats, à des vendeurs qui leur demandent d’enlever les panneaux à vendre ‘Stéphane Plaza’ », a confié l’avocate Sarah Laassir sur Sud Radio en février.
Selon elle, les négociateurs sont régulièrement interpellés sur cette affaire, ce qui alourdit le climat de travail. Et la tension a atteint un nouveau pic le 8 mars, lors d’une manifestation féministe à Lille. Le Parisien rapporte que l’agence locale a été ciblée : le mot « violeur » a été inscrit sur la vitrine. Tandis que des slogans hostiles et des insultes ont été lancés. À ce titre, les forces de l’ordre ont dû intervenir. Cet épisode souligne la pression qui pèse désormais sur le réseau et l’image de Stéphane Plaza. Affaire à suivre…