Paru ce lundi 4 novembre 2024 aux éditions Leduc, le livre autobiographique d’Ayem Nour fait la lumière sur de nombreux points opaques de sa vie. À commencer par sa relation avec le richissime homme d’affaires Vincent Miclet. Qui est également le père de son fils Ayvin. Après leur rupture, la jeune femme, lourdement draguée par Gérard Depardieu, avait été accusée de kidnapping.
Si le calme semble de retour aujourd’hui, Ayem Nour en profite pour dresser un constat de ses 13 dernières années sous le feu des projecteurs. Celle qui a vécu un calvaire à cause de Matthieu Delormeau revient notamment sur un épisode traumatisant. À savoir celui de son admission en unité psychiatrique en septembre 2022. Des paroles touchantes.
Sur le même sujet
Ayem Nour, ses confidences inédites sur sa vie
Dans Toutes celles que je suis, Ayem Nour se révèle comme jamais. À 35 ans, elle dresse le constat de ses 13 dernières années dans la lumière, pas toujours roses. Elle revient notamment sur son hospitalisation en unité psychiatrique en septembre 2022. Ces faits surviennent six ans après sa séparation avec l’homme d’affaires Vincent Miclet. À ce moment-là, elle subit encore les conséquences de cette relation désastreuse, qui n’ira hélas qu’en s’empirant. En effet, tout le monde connaît la triste suite des événements judiciaires entre eux.
« Je mange de moins en moins, je bois de plus en plus, je maigris à vue d’œil et le sommeil me quitte progressivement », se souvient Ayem Nour dans son autobiographie. Puis elle évoque sa relation avec Vincent Miclet, qu’elle a renommé V. dans l’ouvrage. « V prétend que je suis en train de faire un burn-out, que je dois faire une pause, me mettre au vert. Il me convainc de couper avec l’agitation de mon quotidien et m’emmène dans une clinique, à quelques kilomètres de Paris », écrit la maman d’Ayvin. La voilà donc en route pour un repos forcé loin de son travail d’animatrice dans la capitale.
Elle revient sur son hospitalisation en psychiatrie
« Dans la voiture, ma mère est effondrée, elle ne comprend pas pourquoi je vis si mal, pourquoi je dois me faire hospitaliser dans une unité psychiatrique. Ça fait peur, le mot psychiatrie. Ça fait peur, les maladies mentales. Ça fait peur, la dépression. Ça fait flipper, le mal-être », peut-on lire dans le livre. Mais sur place, la situation ne s’arrange pas. « V. demande la plus belle chambre pour sa princesse qui ne dort plus, et nous voilà partis pour une visite guidée. Arrivés dans ma suite psychiatrique, je me dirige vers la fenêtre afin d’admirer la vue. Je vais pour saisir la poignée, il n’y en a pas », se rend alors compte Ayem Nour.
« Je suis enfermée, prisonnière. Je veux bien de l’aide, mais je refuse que l’on me retire cet élément si précieux : ma liberté », concède-t-elle finalement. Aujourd’hui, et avec le recul, elle dresse un constat édifiant des raisons de son mal-être à cette période. « Incapable de me rendre compte que cette histoire d’amour ne me rendait pas heureuse, que cette vie de princesse enchaînée à son roi ne ressemblait en rien à mes rêves », écrit Ayem Nour avant d’évoquer la spiritualité, une étape nécessaire à sa reconstruction. Une chose est sûre, elle en a parcouru du chemin depuis…