‘Je me suis vue pousser mon bébé…’ : Maeva Martinez s’exprime sur ses impulsions phobiques maternelles

Maeva Martinez : sa vie compliquée de jeune maman

On reproche souvent aux influenceuses de ne vendre que du rêve sur leurs réseaux sociaux. À l’instar de Maddy Burciaga qui faisait polémique après la publication de sa photo post-accouchement. Mais si l’on reproche à certaines de manquer de naturel, d’autres se font tacler pour leur trop grande transparence.

Durant sa grossesse, par exemple, Shanna Kress s’est régulièrement plaint de ses changements physiques. À tel point que la Toile a fini par l’accuser d’en faire trop. Moralité de l’histoire : les internautes ne sont jamais contents.

Mais avant Shanna Kress, une autre candidate de télé-réalité s’était déjà exprimée sans filtre sur son rôle de maman. Souffrant d’une dépression post-partum, elle s’était attiré les foudres de ses abonnés après ses confidences sur sa maternité compliquée. Il s’agit de Maeva Martinez.

Souvenez-vous, maman du petit Gabriel depuis seulement quelques mois, la jeune femme se confiait en pleurs sur ses réseaux sociaux : «  J’ai envie de me pendre ! Mais c’est la vérité ! Je suis en crise là… On parle de dépression post-partum, mais très sincèrement c’est le fait de ne pas dormir qui fait p*ter un boulon ! C’est chaud de ne pas dormir ! Ça fait deux mois et demi que je n’ai pas dormi. Je commence à être en dépression, je n’y arrive plus… Je n’en peux plus ! J’aime mon fils plus que tout, mais ne pas dormir comme ça je ne le souhaite à personne. Pourquoi j’ai fait un gosse ? J’ai des idées qui me traversent l’esprit genre ‘c*sse-toi’, tout laisser et partir loin. Je veux dormir et ne plus exister ! »

Maeva Martinez : déprimée dans son rôle de mère, elle se confie

D’ailleurs, son ex, Marvin Tilliere, contre qui elle était en procès, a sauté sur l’occasion pour la tacler violemment sur les réseaux sociaux. Mais Maeva Martinez n’a pas honte de ce qu’elle ressent. Et en réalité, la jeune femme est bien loin d’être la seule maman à avoir éprouvé un tel épuisement et bouleversement après la naissance de son enfant.

Malgré tout, l’influenceuse fait tout ce qu’il faut pour être la meilleure des mères pour son fils. Même si la maternité lui apporte toujours son lot de difficultés quotidiennes.

En juin dernier, la candidate s’exprimait de nouveau sur ses réseaux sociaux. Elle expliquait : « Depuis le magnétiseur, grosse régression. Baby pleure beaucoup la nuit. Je pense aussi qu’il a chaud. Il n’est pas à l’aise. On dort vraiment trop peu… Les pleurs la nuit c’est pas évident, et la journée… Pas de moment paisible. Quand Julien est en déplacement, c’est très dur car pas de répit. C’est là que je me dis : ‘Mais chapeau à toutes ces mamans solos qui se débrouillent’. »

Aujourd’hui, le petit Gabriel a grandi et Maeva semble s’être enfin épanouie dans son rôle de maman. Mais il n’empêche qu’il lui tient toujours à cœur de libérer la parole sur ce sujet qu’est la maternité. Dernièrement, celle qui était lassée de payer trop d’impôts en France s’est confiée dans une interview avec Sam Zirah. L’occasion pour elle de s’exprimer pour la première fois sur les impulsions phobiques maternelles dont elle a souffert lors de son post-partum.

Maeva Martinez : ses propos choc sur les impulsions phobiques maternelles

Courantes lors de la période du post-partum, les impulsions phobiques maternelles sont des peurs quasi permanentes de blesser ou de faire du mal à son bébé : le noyer, le brusquer, commettre un acte incestueux.  Maeva le décrit d’ailleurs très bien à Sam Zirah : « Ce sont des choses qui te passent par la tête dont tu as le plus peur. C’est laver ton enfant, le nettoyer au niveau des parties intimes et se demander si je n’ai pas fait un geste incestueux. (…) C’est voir des accidents à tout-va, c’est ne plus en pouvoir et te voir dans ta tête l’envoyer valser. Moi je me suis vue me regarder dans le miroir et ne plus me reconnaître. »

« Une fois, il pleurait, il pleurait, j’essayai, j’essayai, puis je ne sais pas, ça m’est passé par la tête comme ça, dans le couloir, je me suis vue le pousser contre le mur. Je me suis vue le faire. Je savais que je ne le ferais jamais et à la minute où tu as l’image dans la tête, l’image est traumatisante. »

Si les propos de Maeva Martinez peuvent et ont pu choquer certains internautes, il faut bien comprendre que plusieurs centaines de milliers de personnes souffriraient de phobies d’impulsion en France. Et pas uniquement en post-partum. Mais fort heureusement, ces pensées obsédantes et surtout incontrôlées ne se traduisent généralement pas en actes. Et, cela ne signifie pas non plus que la personne qui en souffre soit dangereuse, folle ou malade.

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