L’affaire Mila continue
Mila est une jeune adolescente qui avait publié une vidéo dans laquelle elle tenait des propos controversés sur l’Islam. Suite à cela, elle s’est retrouvée en danger de mort. En février 2020, elle était invitée dans « Quotidien » sur TMC. L’adolescente avait alors confié sur le plateau : « Ma vie est en pause. Vu les menaces que j’ai reçues des personnes de mon lycée, j’aurais pu être attaquée à l’acide ». Malgré tout, Mila ne regrettait pas ses propos : « Je ne regrette absolument pas mes propos. C’était vraiment ma pensée. »
Dimanche 13 juin 2021, elle était l’invitée de l’émission de TF1, Sept à Huit. C’est la journaliste Audre Crespo-Mara qui l’a interviewée revenant ainsi sur cette nouvelle vie, sans liberté aucune. « De savoir que je n’ai pas le droit d’avoir la liberté des autres personnes de mon âge et de ma génération, c’est très difficile à encaisser« , a confié Milo. La jeune fille est déscolarisée et est perdue quant à son avenir. Il faut savoir que treize personnes seront jugées dès le 21 juin à Paris, accusées d’avoir participé au cyberharcèlement de Mila.
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Mila ne peut plus sortir de chez elle
La journaliste a expliqué dès le début de cette interview que l’endroit et le jour de l’enregistrement étaient gardés secret. De plus, Mila était entourée de plusieurs agents de sécurité. Tout cela lui pèse énormément : « C’est pesant, forcément. Si je dois aller chercher le pain dans la boulagerie d’en face, il est recommandé que je sorte accompagnée. C’est horrible parce que je suis condamnée pour un crime que je n’ai pas commis« .
Puis, elle a ajouté : « Même quand je suis dehors, je suis en prison. Je suis en prison dans des couches de vêtements, dans des maquillages différents. On me dit : ‘C’est pas bien, tu ne dois pas sortir comme ça. Tu ne veux pas mettre une perruque ?’ Mais moi je ne veux pas.« . Cette situation pousse Mila a pensé que dans quelques années il lui arrivera quelque chose : « Quand on me demande ‘tu te vois comment dans cinq ans ?’ Je me vois peut-être grande brûlée, peut-être avec une jambe arrachée, ou peut-être morte. Peut-être que je serai morte dans cinq ans ».
Par ailleurs, nous vous parlions de cette jeune fille agressée, rasée et tasée par une vingtaine d’individus.